Le Nombril d'Aphrodite, une histoire érotique de l'Antiquité

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Couverture "Le nombril d'Aphrodite"
Type de publication
Ouvrages des chercheurs
Année de publication
2019
Résumé

Par Christian-Georges SCHWENTZEL
Éditeur : Payot

Hic habitat felicitas (« Ici habite le bonheur ») : telle est l’inscription pour le moins explicite qui accompagnait l’image d’un phallus en terre cuite à l’entrée d’une boulangerie de Pompéi. Les Égyptiens du XIIe siècle av. J.-C. mirent en scène sur un papyrus digne d’un Kamasutra des couples se livrant à des poses acrobatiques. Quant aux Sumériens, ils traçaient déjà il y a 4000 ans des vers pornographiques sur leurs tablettes en cunéiforme.
La plastique sensuelle des statues antiques des dieux, déesses et autres amazones et hermaphrodites témoigne de l’emprise de la mythologie sur le quotidien de nos lointains ancêtres sumériens, égyptiens, grecs ou romains. Douze de ces statues, dont la Vénus de Milo à l’excitant nombril creusé dans le marbre, nous convient ici à un voyage dans l'imaginaire fantasmatique et les pratiques sexuelles des hommes et femmes de l’Antiquité, dans des sociétés profondément inégalitaires et à dominante patriarcale. Distinguant radicalement l’épouse et la prostituée ou l’homme libre et l’esclave sexuel, mais non les hétérosexuels des homosexuels, ces pratiques nous permettent finalement de mieux comprendre l’érotisme de notre XXIe siècle, entre domination masculine et prise de conscience féminine.