Les évêques alsaciens-lorrains pendant la Grande Guerre (1914-1918)

Couverture/pochette
Couverture "Les évêques alsaciens-lorrains"
Type de publication
Ouvrages des chercheurs
Année de publication
2019
Résumé

Marc Feix et Jean-Noël Grandhomme (sous la dir.)
Editeur : ERCAL Publications

La journée d'études organisée le 17 novembre 2018 par la Société d’histoire de l’Église d’Alsace était centrée sur les évêques titulaires ou auxiliaires du Reichsland, certains Alsaciens ou Lorrains, d'autres Allemands, ce qui illustre le destin tourmenté de la province pendant la Première Guerre mondiale. La grande figure en Alsace est un Allemand, Mgr Fritzen, évêque de Strasbourg pendant les combats et la dictature militaire, remplacé après l’Armistice par l’aumônier militaire Mgr Ruch, Nancéen d’origine alsacienne. En Lorraine annexée, Mgr Benzler originaire de Westphalie, se fait aimer à Metz, où on aurait souhaité le garder, mais c’est son vicaire général, originaire du diocèse, Mgr Pelt, qui lui succède en 1919. Deux autres évêques de Strasbourg étaient, l’un officier combattant dans l’armée française : Mgr Weber (évêque de 1945 à 1966) ; et son successeur, encore écolier : Mgr Elchinger (évêque de 1967 à 1984). On découvre dans ce livre une contribution sur les armoiries de ces évêques.
Les biographies des prélats (monsignori) alsaciens et lorrains actifs pendant la Grande Guerre sont également présentes, tout comme celles des Alsaciens qui ont été évêques en France et en Allemagne, dont Mgr Schœpfer à Tarbes et Lourdes, Mgr Humbrecht à Poitiers, puis à Besançon, Mgr Korum à Trèves, Mgr Herscher, à Langres, Mgr Heintz, à Troyes, puis à Metz.
Au cours de la Grande Guerre des centaines de missionnaires catholiques alsaciens et lorrains annoncent l’Évangile aux quatre coins du monde, et d’autres, trop jeunes encore, songent déjà à cette vie d’apostolat. Parmi eux, plusieurs sont déjà évêques, d'autres le sont devenus par la suite, en Asie, en Amérique et surtout en Afrique. Des dizaines de notices rendent compte de l’extraordinaire dynamisme du catholicisme d’Alsace-Lorraine à cette époque.
Enfin, il est question du grand séminaire de Strasbourg transformé en hôpital militaire pendant la guerre et des lettres envoyées à l’abbé Grau, aumônier de jeunes de Colmar.
Trois interventions de Mgr Ravel, archevêque de Strasbourg, ont rythmé à la fois la journée d’étude et les autres commémorations durant le week-end du centenaire de l’Armistice. Elles encadrent ce volume.