La thèse de doctorat porte sur les métamorphoses de la vulnérabilité, la façon dont cette notion a été prise en compte dans la société française, de la fin du 19ème siècle jusqu’à la période actuelle, les questions soulevées et les réponses qui ont pu être apportées, depuis la charité chrétienne jusqu’à la notion de bientraitance, en passant par la philanthropie et la solidarité. Face à la multiplicité des figures de la vulnérabilité, il s’agit de produire une réflexion par essence interdisciplinaire, historique bien sûr, mais aussi sociologique, religieuse, théologique, philosophique. Au cœur du problème se trouve la question de la mise en échec de l’indépendance et de l’autonomie du sujet, et in fine celui de la dignité de la personne humaine : peut-on, en définitive, viser une société bientraitante ?