L'Union européenne face aux défis sécuritaires en Afrique subsaharienne depuis la fin de la guerre froide

NTOUTOUME DZIME Christian Gaël
Directeur / directrice de thèse
Date de soutenance
Membres du jury CRULH
Membres du jury hors CRULH
LALOUX Ludovic
EFMERTOVA Marcela
Lieu de la soutenance
"Salle A 104, Campus Lettres et sciences humaines à Nancy

La période qui s’ouvre avec la fin de la guerre froide est le moment où l’UE parvient à se doter d’un cadre politico-stratégique (PESC) dont l’ambition est de contribuer au maintien de la paix et à la sécurité internationale. Au fil des années et au gré des crises qu’elle a connues, l’UE consolide ce cadre politico-stratégique (PESD, PSDC) et s’impose comme une force positive dans la gestion des crises. Forte de cela, elle mit à jour sa politique de coopération avec ses partenaires d’Afrique subsaharienne. Longtemps dominé par des enjeux économiques et commerciaux, le partenariat entre l’UE et l’Afrique subsaharienne fut étendu aux questions politiques et sécuritaires, en raison de la vulnérabilité sécuritaire prévalant dans cette région. Les conflits armés, la criminalité transnationale organisée, le terrorisme et l’insécurité maritime qui déstabilisent plusieurs États d’Afrique subsaharienne sont ainsi devenus les grands défis sécuritaires mis en avant dans le cadre du partenariat euro-africain. Face à ces défis, l’UE s’est fortement mobilisée pour tenter de les contenir et les juguler. Elle a ainsi déployé des opérations et missions de gestion des crises. Aussi a-t-elle apporté un important soutien aux organisations intergouvernementales africaines œuvrant pour la paix et la sécurité sur le continent. La présente étude avait pour objectif d’analyser toutes ces interactions en les replaçant dans leur contexte pour les apprécier et dresser un bilan des actions de l’UE pour le maintien de la paix et la sécurité en Afrique subsaharienne. Elle a mis en évidence un fait difficilement contestable : l’UE, longtemps connue comme un géant économique et un nain politique, s’est imposée comme un acteur essentiel et incontournable dans la gestion des défis sécuritaires qui minent le continent africain, plus précisément sa partie subsaharienne.