La bande son dans les productions Disney du compositeur Alan Menken : entre l'écran et la scène

Directeur / directrice de thèse
Directeur / directrice de thèse hors CRULH
BRANGER Jean-Christophe
Date de soutenance
Membres du jury hors CRULH
DEGOTT Pierre, Examinateur
ROSSI Jérôme, Rapporteur
CHABROL Marguerite, Rapporteure
LE DIAGON-JACQUIN Laurence, Examinatrice
Lieu de la soutenance
Salle 324, 91 avenue de la Libération, Nancy

Le concept de la musique en tant que langage s'est considérablement développé dans le domaine du cinéma, en particulier dans l’animation. Elle est devenue un outil narratif aussi puissant que le texte. Sa nature sémiotique permet de transmettre à la fois des codes narratifs et artistiques. A cet égard, le compositeur Alan Menken a su révéler le pouvoir latent de la bande son en composant diverses séquences chantées, chacune contribue à la construction d’une narration musical singulière. En tant que compositeur majeur des comédies musicales, il a créé une nouvelle piste musico-narrative qui a transformé la perception du récit dans le cinéma d’animation. Sa méthode d’écriture, fondée sur l’alternance entre écran et scène, lui a permis de créer des bandes sonores inoubliables pour des films tels que La petite sirène (1989), La Belle et la Bête (1991) et Aladdin (1992), Pocahontas (1995), Le Bossu de Notre-Dame (1996), Hercules (1997), et Raiponce (2010). La singularité de son style réside dans sa capacité à condenser un récit par le chant tout en transmettant la féerie par la musique. Quant à son choix du genre musical, la musique populaire demeure sa priorité, soulevant plusieurs interrogations sur le rôle de la musique de film et sa relation à l’image.