La ville moderne entre identité civique et identité religieuse, France de l'Est XVI-XVIIIe siècle

Nom du garant ou garante
MARTIN Philippe
Date de soutenance
Membres du jury hors CRULH
BERGIN Jospeh
BRUNET Serge
DOMPNIER Bernard
ROUSSEAU Louis
Lieu de la soutenance
Nancy

Le travail de S. Simiz se place dans la continuité des grands modernistes de Nancy 2, liant histoire religieuse et histoire moderne. En effet, sur une thématique différente – la prédication - le dossier présenté perpétue cette tradition incarnée par René Taveneaux, Louis Châtellier et Philippe Martin, avant son départ pour Lyon 2. Au cours des propos liminaires, les membres du jury ont insisté sur la cohérence réelle des recherches effectuées depuis la thèse, portant sur les confréries urbaines. S. Simiz ne s’est en effet pas dispersé et la trentaine de publications présentées montrent un espace de travail connu et structuré – la Champagne et la Lorraine -, dont l’âme reste la ville, plus particulièrement le citadin dont il a scruté les diverses attaches à la religion ; il a enquêté sur les expressions urbaines du fait religieux, avec une réelle cohérence dans la chronologie, même si S. Simiz avoue lui-même  un « tropisme » pour 1550-1650 alors que ses travaux on put le mener jusqu’au XIXe siècle, voire XXe : cette appétence pour la première modernité, pour le temps des guerres de religion et leur héritage s’explique par le fait que c’est une période essentielle de remise en question de l’identité urbaine. Depuis plus d’une décennie, c’est bien l’individu en religion qu’observe S. Simiz, et la manière dont se crée, se modifie, s’adapte l’identité religieuse urbaine, vecteur d’une identité civique au premier sens du terme.