Mes champs de recherche, actuellement ancrés sur l’identification des gestes techniques des mineurs et sidérurgistes français dans les films d’entreprises, s’ouvrent sur une histoire du travail par les images animées. L’identification, l’analyse et la valorisation de divers fonds filmiques à propos de l’industrie et de l’artisanat, notamment dans les films amateurs, me permettent de mener des recherches au sein de diverses institutions frontalières, nationales et régionales dont l’association Image’Est, qui collecte, numérise et valorise ces objets pour la région Grand Est. 
D’autres perspectives, en lien avec l’axe « Identités, frontières, constructions mémorielles » (I. Guyot-Bachy / A. Motta) envisagent au cours du XX^e et XXI^e siècle, l’étude des relations transfrontalières industrielles, leurs évolutions de conflits en réconciliation économique et, grâce aux moyens de diffusion que sont les supports films et vidéos amateurs surtout des années 1973 à nos jours, d’établir la manière dont les ouvriers, en activité et en retraite, participent à la construction d’une histoire industrielle et technique commune.
Enfin, une recherche en didactique de l’image, à propos des industries culturelles numériques qui reconfigurent les modes de production, de circulation et de réception actuels en environnement scolaire est en cours. En coopération avec Nolwenn Tréhondart, MCF en information et communication, j’ai entamé depuis la rentrée universitaire 2019, un projet de recherche-action-formation intitulé : « Repenser l’éducation aux images à l’ère des réseaux socio-numériques », dont un nouvel axe, intitulé « Interpréter les images chocs en temps de crise sanitaire », subventionné par le ministère de la Culture dans le cadre de l’appel à projet national 2020 « Renforcer l’esprit critique » (Éducation aux médias et à l’information), diffusé fin mai 2020.