Journal de guerre de Georges Faleur

Couverture/pochette
Couverture Journal de guerre de Georges Faleur
Type de publication
Ancienne collection du CRULH
Collection
Collectifs
Année de publication
2007
Volume
volume 32
Résumé

Edition critique par Laëtitia Leick
 

La Grande Guerre a alimenté un nombre considérable de témoignages combattants. Le débat a été vif, dès les années 1920, pour savoir ce que pouvait être un bon ou un mauvais témoignage. Un certain nombre de précautions méthodologiques avaient simplement été oubliées qu’il convient aujourd’hui de restaurer si l’on ne veut pas tomber dans le travers de la mémorialisation à outrance. La Grande Guerre fut tout sauf univoque. Il n’y a pas une expérience de la guerre, mais des milliers de cas de figures en fonction de la plus ou moins grande proximité de la ligne du feu, de l’appartenance à telle ou telle arme, ou encore du grade du témoin. Jusqu’à présent, la mémoire de la Grande Guerre s’est focalisée majoritairement sur l’expérience des premières lignes et des unités d’infanterie. Or, plus l’on s’avance dans la guerre, moins les régiments de la « Biffe » tendent à construire l’expérience majoritaire de la guerre. En 1918, les régiments d’infanterie qui formaient 74 % de la troupe en 1914, n’en représentent plus qu’une moitié à peine. Le journal tenu par Georges Faleur, exploité par Laetitia Leick, représente un bon exemple de ces troupes « oubliées » de la mémoire de la guerre, parce qu’elles ne font pas une guerre aussi glorieuse, ni aussi meurtrière, que celle des premières lignes. Médecin Aide-Major, Georges Faleur, connaît des « coups durs » mais aussi de grandes périodes de calme, voire d’ennui. C’est par la prise en compte de ce témoignage, et d’autres du même acabit, que la réalité de l’expérience sociale de la Grande Guerre, doit finir par s’imposer loin des représentations simplificatrices.

ISBN
2-85730-036-0
Prix de vente
25 €