Richard de Wassebourg et les Antiquitez de la Gaule Belgicque

Image portrait
Colloque/Journée d'étude
Verdun
affiche richard de wassebourg

À l’occasion du 470e anniversaire de la publication par Richard de Wassebourg des Antiquitez de la Gaule Belgicque (1549), la journée d’études consacrée à l’auteur et à son ouvrage s'est proposé d’éclairer d’un jour nouveau une œuvre fondatrice de l’histoire régionale et de la révéler comme un véritable travail d’historien.
En effet, souvent cité, allégué, revendiqué, l’ouvrage n’a jusqu’à présent jamais fait l’objet d’édition ou de recherches critiques. Les sources auxquelles l’auteur a puisé, les intentions qui président à l’œuvre, sa genèse, tout autant que sa diffusion et sa réception dans le milieu des libraires parisiens et lorrains, restent à éclairer.
De même l’auteur demeure-t-il très largement un inconnu. Que pouvons-nous reconstituer du parcours de ce jeune homme, fils d’un pelletier et valet de chambre du duc de Lorraine qui quitta sa ville natale de Saint-Mihiel dans les toutes dernières années du XVe siècle pour aller étudier à Paris ? Ce séjour parisien de Richard de Wassebourg allait durer une trentaine d’années. Qu’en savons-nous ? En quoi consista sa formation au collège de La Marche ? Quelles lectures, quelles rencontres fit-il dans le Paris des années 1500 qui orientèrent sa carrière et façonnèrent peut-être ses convictions politiques et religieuses ? Quel principal fut-il pour le collège de La Marche à l’heure où celui-ci comptait dans ses rangs des humanistes de renom attirés par les idées de la Réforme, tel Mathurin Cordier ? Les années de la maturité, celles aussi de la gestation des Antiquitez, entre 1528 (fin du principalat au collège de La Marche) et 1549 (nomination comme archidiacre de la Rivière dans le diocèse de Verdun) ne sont guère mieux appréhendées. Quels liens Richard entretint-il alors avec son réseau régional et les historiens de son temps ?