BARED Mansour
Parcours
Domaines de recherche
France
Liban
Guerre Civile
Forces Multinationales
Diplomatie
Conflit Israélo-Palestinien
CV
Principaux titres universitaires
2020 : Master en Histoire, Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK)
2016 : Licence en Histoire, Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK)
Dernières fonctions occupées
Depuis 2023 : Coordinateur d’Histoire-Géographie
Depuis 2022 : Correcteur des examens officiels du Baccalauréat Libanais
Depuis 2015 : Enseignant d’Histoire-Géographie
Prix et distinctions
Mention « Excellent » au mémoire de master intitulé Le Liban au XIXème siècle à travers les récits de cinq voyageurs français (1832-1849)
Programmes de recherche
Depuis le déclenchement de la guerre libanaise, la France, ancien pays mandataire, s’implique dans cet affrontement à travers sa diplomatie et son engagement militaire, marqué par le déploiement de son contingent au sein de la FINUL en mars 1978. L’opération israélienne « Paix en Galilée » menée par le Tsahal le 6 juin 1982, ainsi que l’extension du conflit israélo-palestinien au Liban ont conduit à l’intervention de la France dans le pays du Cèdre. Cette implication se fait principalement grâce à sa participation, entre août 1982 et mars 1984, aux deux forces multinationales établies à Beyrouth, la FMI et la FMSB.
Dans ce contexte, ce projet de recherche propose une nouvelle approche à l’égard du rôle diplomatique et militaire qu’a joué la France au Liban durant les années 1982-1984. En démontrant la convergence et la divergence de cette intervention étrangère avec les acteurs du conflit libanais, nous analyserons l’action diplomatique française dans les négociations du plan Habib, le lien avec le mandat du président libanais Amine Gemayel, l’accord israélo-libanais de paix du 17 mai 1983 et les tentatives de réconciliation à Genève et à Lausanne. Nous nous pencherons également sur les opérations conduites par les deux forces multinationales, à savoir la mission « Épaulard » de la FMI et les détachements « Diodon » (I à V) de la FMSB, qui ont été la source de plusieurs défis. En effet, la relation entre les pays participants à ces deux forces, et le rapport entre l’Armée libanaise et les milices, ont été affectés par ces opérations, sans oublier bien évidemment les attentats terroristes contre les postes français, particulièrement l’attentat du Drakkar.
Les données obtenues de cette recherche contribueront à une compréhension plus claire des stratégies diplomatique contemporaines mises en place par l’Hexagone, de la typologie des opérations militaires extérieures de la France et de la collaboration des instruments diplomatiques et militaires français dans la gestion de la crise libanaise.