TOUSSAINT Renaud
Parcours
CV
Inscrit en thèse à l'Université de Lorraine en septembre 2020.
Principaux titres universitaires
- 2019-2020 : Master 2 « Histoire, civilisations, patrimoine », parcours « Pouvoirs, identités et culture dans le monde moderne et contemporain » - Université de Nancy Lorraine – « L’image et la mémoire de Saint Louis, des instruments de construction de l’absolutisme (1589 – 1715) » sous la direction de Bruno Maes – Mention très bien.
- 2018-2019 : Master 1 « Histoire, civilisations, patrimoine », parcours « Pouvoirs, identités et culture dans le monde moderne et contemporain » - Université de Nancy Lorraine – « La dévotion à saint Marcoul, un instrument de réaffirmation du culte catholique et de l’autorité royale aux XVIIe et XVIIIe siècles » sous la direction de Bruno Maes – Mention très bien.
- 2004-2005 : Licence d’histoire à l’Université Reims Champagne-Ardenne (URCA).
- 2002–2004 : DEUG Histoire mention géographie à l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA).
Fonctions occupées
- Depuis septembre 2006 : professeur certifié d’Histoire-géographie au collège & lycée Mabillon de Sedan. Nature des enseignements : 4e, 3e, 2nde, 1ère L/ES/S, Terminale option facultative HIDA (Histoire des Arts).
- Depuis septembre 2018 : Chargé de TD à l’URCA, Faculté lettres et sciences humaines, département histoire. Nature des enseignements : L1 Histoire moderne « La France au XVIe siècle » : Méthodologie du travail universitaire, enjeux et attentes, apports cognitifs relatifs à la période (guerres d’Italie, premier absolutisme, protestantisme, guerres de Religion, restauration henricienne, etc.)
Programmes de recherche
En intégrant au panthéon royal des saints différents qui s’adressent à la fois à l’élite et aux couches populaires, le roi sacralise son image auprès de ses sujets qui font de lui un médiateur privilégié chargé de les conduire jusqu’au salut. Plusieurs saints peuvent entrer dans ce cadre : saint Marcoul figure évidemment parmi les saints qui accompagnent les rois de France. Par ses miracles attribués à la virtus de ce saint thaumaturge et aux bienfaits du sacre, le roi ne cesse de s’associer à celui-ci.
La remarque est la même concernant Saint Louis. En restaurant officiellement son culte quelque peu oublié en 1618, Louis XIII et les rois qui lui ont succédé ont fait du Capétien canonisé à l’époque médiévale un protecteur privilégié de la couronne qui vient légitimer les décisions royales.
En parallèle de ces saints tutélaires, les rois invoquent très fréquemment la Vierge pour renforcer leur prestige religieux dans toutes les strates de la population. Cette présentation des saints utilisés par les souverains français pour mieux construire l’absolutisme intègre également les figures ancestrales du royaume : saint Remi, consécrateur du roi des Francs à la Noël 496 ou environ, saint Denis, envoyé en Gaule pour évangéliser ce territoire depuis Paris, saint Michel archange qui donne son nom à un ordre de chevalerie crée par le roi Louis XI en 1469, sainte Geneviève, protectrice de Paris mais aussi des rois de France qui l’invoquent quand leur santé où celle de leur famille est menacée.
