La patrimonialisation et ses usages au sein du corps des sapeurs-pompiers de Paris de 1811 à nos jours

Le sujet de mon travail de recherche porte sur la question de la patrimonialisation et de ses usages au sein du corps de sapeurs-pompiers de Paris de 1811 à aujourd’hui. Ce travail vise à démontrer l’importance de la prise en compte du patrimoine dans les opérations de la chaîne de commandement.
Le patrimoine « pompiers de Paris » est-il ou peut-il être un enjeu pour le commandement ?
Les pistes de réflexions se porteront sur cinq axes principaux : on peut se demander quelles sont les valeurs et les traditions qui font sens, tout comme les raisons de leur introduction ainsi que les processus de transmission.  Il s’agira de définir précisément ce qu’est le « patrimoine pompiers de Paris ». Mais également de déterminer depuis quand le patrimoine est devenu un enjeu et un outil. Le patrimoine est un enjeu institutionnel et la patrimonialisation répond à des thématiques identitaires. Il faut appréhender l’influence et les enjeux de la future structure muséale pour l’institution, et analyser sa genèse. Il faut comprendre pourquoi il n’y a pas eu de musée avant et pourquoi il y en a un maintenant. Partant du principe que la culture militaire est source d’innovations. Ainsi, la BSPP se sert de son passé, de son histoire pour les applications actuelles de ses modes opératoires. Il est nécessaire de vérifier l’existence d’un lien entre patrimoine et activité opérationnelle. Dans le cadre de nouvelles pratiques, l’intégration d’officiers-spécialistes remet en question le rôle des Sciences humaines et sociales au sein des structures militaires. Par conséquent, il s’agit de considérer le rôle de l’historien à la Brigade : est-il en mesure de permettre une meilleure prise de décision en soutien du commandement ?