Louis-Claude Vassé. Un sculpture français de la seconde moitié du XVIIIe siècle

Directeur / directrice de thèse
Date de soutenance
Membres du jury CRULH
Membres du jury hors CRULH
MICHEL Christian
GADY Alexandre
SCHERF Guilhem
Lieu de la soutenance
Visioconférence

Issue d’une dynastie d’artistes, Louis-Claude Vassé (1717-1772) est l’un des grands « oubliés » de la sculpture française du XVIIIe siècle. Riche d’un enseignement familial, de celui d’un des rénovateurs de l’art - Edme Bouchardon - et de l’influence de son protecteur - le comte de Caylus -, Vassé fait figure de moderne. Il a d’abord cherché son style, avant de se tourner vers l’art sévère de l’antique. « Sculpteur du roi » à partir de 1748, il prit part à des chantiers royaux. Mais c’est avec des commandes de particuliers et ses ouvrages pour la Ville de Paris qu’il gagna en notoriété. À la fin des années 1750, sa réputation lui permit de travailler pour la Russie et le roi Frédéric II de Prusse. Ses prestigieuses commandes et sa faveur grandissante l’amenèrent enfin à œuvrer pour le roi Louis XV. À la fin de sa vie, il entreprit ainsi son testament artistique avec le mausolée de Stanislas Ier, duc de Bar et de Lorraine. Auteur de tombeaux et de têtes d’enfants, Vassé demeure associé à ces deux genres. Le corpus de son œuvre est en réalité bien plus hétéroclite, à l’image de sa carrière. Ses talents de dessinateur étaient d’ailleurs connu de ses contemporains. Il occupa ainsi la place de dessinateur de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Excellent dessinateur, c’est avant tout en tant que sculpteur que l’artiste chercha à obtenir une reconnaissance. Vassé ne désirait exercer qu’à Paris. Comment fait-on carrière à Paris ? Comment devient-on sculpteur ? Le cas de Vassé apparaît comme un cas d’école pour appréhender le métier de sculpteur au XVIIIe siècle.