La recherche porte sur la fonction royale, l’image des souverains et de l’autorité dans un sens plus général. Il s’agit de décrypter des images officielles, l’iconographie dans l’art et sur le support monétaire notamment, mais aussi l’image au sens figuré dans les sources littéraires et épigraphiques, afin de reconstituer les grands thèmes de l’idéologie royale et du discours officiel, qu’il soit envisagé comme légitimateur ou qu’il contribue seulement à entretenir le sentiment de consensus autour du chef. Ces thèmes appartenant à diverses traditions et s’inspirant de plusieurs modèles, aux époques hellénistique et romaine, l’étude inclut nécessairement un questionnement sur l’identité culturelle assumée par les souverains et les États dans des sociétés plus ou moins ouvertes à des formes d’interculturalité.

Les séminaires de Master portent avant tout sur les périodes hellénistique et romaine, notamment à travers l’examen des images et discours des basileis puis des empereurs. On ne se prive cependant pas de mener des études comparatives avec d’autres moments de l’histoire antique, dès lors qu’il s’agit d’interroger la pertinence de certains concepts, comme la théocratie, le charisme ou la légitimité.

Les sujets de doctorat portent sur les pratiques du pouvoir autant que sur les discours et les idéologies, à partir de l’examen de toutes les sources disponibles.